Pendant la grossesse, l’échographie est utilisée pour visualiser le fœtus dans l’utérus. C’est une technique d’imagerie médicale utilisant des ultrasons qui traversent la paroi abdominale de la future maman. L’échographiste applique du gel sur le ventre pour favoriser le passage des ultrasons, puis déplace une sonde sur le ventre.
Cet examen, indolore et sans risque connu pour la maman et pour le bébé, permet à l’échographiste de vérifier le bon développement de l’enfant. Il convient de ne pas appliquer sur le ventre de crème antivergeture ou d’huile dans les 3 jours avant l'examen pour ne pas gêner le passage des ultrasons.
Parfois l'utilisation d'une sonde introduite dans le vagin (endovaginale) est nécessaire pour être plus proche des structures fœtales et mesurer la longueur du col utérin.
Malgré les améliorations techniques, l’échographie ne permet pas de tout voir et il peut se produire qu’une anomalie ne soit pas détectée par l’examen.
Trois échographies au 1er, 2eme et troisième trimestre sont recommandées à toutes Les femmes enceintes. Elles servent à dépister certaines anomalies et sont aussi des moments précieux de rencontre avec le futur bébé. À la fin de l’examen, l’échographiste fera part de ses constatations au couple et leur remet un compte-rendu médical, avec les clichés correspondants, destiné au gynécologue-obstétricien et/ou à la sage-femme qui suit la grossesse.
Dans le cas d’une grossesse particulière ou pathologique, des échographies complémentaires sont effectuées. Cela concerne les grossesses multiples (jumeaux ou plus), les grossesses à risque d’anomalie morphologique fœtale identifiées par l’histoire obstétricale, lorsqu’une image anormale est évoquée par l’examen de dépistage ou lorsque des difficultés techniques ne permettent pas de mener à bien l’examen de dépistage. Des échographies focalisées sont parfois aussi réalisées pour surveiller la croissance du fœtus ou la longueur du col utérin.